L'Inde touristique en trois semaines : Goa.
- Solane Bouilland
- 3 janv. 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 janv. 2019
A l’occasion de la venue d’un ami pour trois semaines, j’ai fait un tour des principaux spots touristiques de l’Inde, de la mer à la montagne. On a ainsi visité Goa, Rishikesh, New Delhi et le fameux Taj Mahal à Agra. Cet article vous donne quelques conseils pour une expérience indienne sans galère !

Goa et ses plages paradisiaques Réputé pour ses soirées et ses paysages, Goa est un état du Sud-Est de l’Inde devenu une sorte d’Ibiza indien. Connu notamment pour être le berceau de la musique transe, beaucoup de personnes viennent pour y faire la fête et profiter des paysages dignes des plus belles cartes postales de novembre à mars. Goa était également un comptoir portugais jusqu’à 1961, ce qui a laissé des bâtiments caractérisés par une architecture européenne, dont beaucoup d’églises. C’est aussi, de ce fait, une terre principalement chrétienne. Nous sommes restés cinq jours à Goa : un jour à Arambol, deux à Anjuna et deux à Candolim, dans le Nord de l’Etat. Le Sud est réputé pour être plus calme, idéal pour les personnes venant à Goa principalement pour les paysages.

Nous y sommes allés début novembre : la saison n’était pas encore très touristique. Nous avons donc payé nos trois premières nuits 500₹ chacun par nuit (ce qui est relativement cher pour l’Inde mais les prix à Goa). Je vous conseille de négocier si les prix vous paraissent excessifs, les guesthouses n’hésitent pas à donner des prix différents selon les personnes qu’ils ont en face d’eux. Nous avons dépensé un peu plus pour la dernière guesthouse afin de profiter du cadre (et ceux tout prêt de la plage et loin des grands hôtels).
Goa : que faire ? Nous avons passé la première soirée à Arambol. Nous y avons été pour Diwali (festival hindou mettant la lumière à l’honneur) : nous avons pu donc profiter des feux d’artifices lancés pour l’occasion. Ce n’était pas ma plage préférée : réputée pour être “hippie”, nous avions ressenti une ambiance plus tournée vers la drogue que bon enfant. C’est, en quelques mots, une belle démonstration du “syndrome indien”, avec notamment des européens qui sont venus nous demander de l’argent... La plage y est toutefois magnifique et les restaurants très bons, notamment le poisson. À Goa, le poisson est d’ailleurs très réputé, ainsi que la viande de bœuf, plus difficile à trouver dans le reste du pays.
Nous sommes allés ensuite à Anjuna. A Anjuna comme à Candolim, nous avons loué un scooter pour pas très cher (environ 300₹ la journée). Nous avons pu voir les paysages, les environs, les temples et les églises, se balader dans les marchés de Goa et tester les restaurants sur la route. Nous avons évidemment profiter de la plage et des imprenables couchers de soleil sur la mer d’Arabie. Les plages sont très bien aménagées et pour casser les clichés de l’Inde, très propres. On peut également y faire beaucoup d’activités à partir de 500₹ (jet ski, boues, voir les dauphins pour très cher, tour de bateau). On peut se baigner en bikini et beaucoup de touristes sont en shorts également.

Et la fête alors ?
Concernant la fête, nous y étions allés en basse-saison, nous n’avons donc pas fait de raves ou de grosses soirées en club. On a tout de même profité de la techno (très qualitative) d’un club sur la plage d’Anjuna, le Cafe Lilliput. Nous avons testés d’autres clubs le lendemain, mais la musique était commerciale et l’entrée très chère (l’équivalent de 30€, mais si on se débrouille bien ça peut être gratuit...). Il y a cependant beaucoup de raves en haute-saison, libre à vous de vous informer selon la saison ou vous y allez ! Goa est également pleins de bars, de quoi assouvir votre désir de fête et de musique. On entend aussi beaucoup de transe dans les bars près des plages, ce qui rend le paysage très agréable.

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